Le président d'Interpol a envoyé un message alarmant avant sa disparition, dit son épouse

© Flickr / Microsiervosmessagerie, image d'illustration
messagerie, image d'illustration - Sputnik Afrique
S'abonner
Le jour où le président d'Interpol, Meng Hongwei, rejoignait la Chine, son épouse a reçu de lui un message comprenant seulement une émoticône représentant un couteau. Une image qu’elle a interprétée comme un signe de danger.

L'épouse de Meng Hongwei, président chinois d'Interpol, dont elle n'a plus de nouvelles depuis plus de dix jours, le croit «en danger» dans son pays et évoque un message que son mari lui a envoyé peu avant sa disparition, rapporte la chaîne WDAM7, qui diffuse une photo de la correspondance.

A man passes an Interpol logo during the handing over ceremony of the new premises for Interpol's Global Complex for Innovation, a research and development facility, in Singapore September 30, 2014 - Sputnik Afrique
Le président d’Interpol serait sous le coup d’une enquête en Chine pour corruption
Le 25 septembre, date à laquelle son mari rejoignait la Chine, — depuis la Suède quelques jours plus tôt, selon des sources concordantes —, elle a reçu de lui un premier message indiquant: «Attends mon appel».

Puis un second est venu, comprenant seulement une émoticône représentant un couteau. Pour celle qui n'a plus eu de nouvelles depuis, cela veut dire que son époux, qui préside Interpol depuis deux ans, est «en danger». «Je ne suis pas sûre de ce qui lui est arrivé», a-t-elle répondu à des journalistes qui lui demandaient s'il avait été arrêté.

Meng Hongwei - Sputnik Afrique
La Chine sort de son silence concernant le président d’Interpol Meng Hongwei
Précédemment, le parquet de Lyon, ville où se trouve le siège d'Interpol, a annoncé avoir lancé une enquête concernant la disparition inquiétante de Meng Hongwei. Selon des sources policières, ce dernier n'a plus donné signe de vie depuis son départ en avion depuis Stockholm pour la Chine fin septembre.

Meng Hongwei a été élu en novembre 2016 pour quatre ans à la tête de l'organisation qui compte aujourd'hui 192 pays et permet aux polices de ses États membres d'échanger des informations.

Le dimanche 7 octobre, la Chine a confirmé les informations relayées par les medias, annonçant que Meng Hongwei était soupçonné de corruption et visé par une enquête dans son pays.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала