La lutte antiterroriste et la Charte de la réconciliation nationale, lancée par le Président Abdelaziz Bouteflika et adoptée par voie référendaire le 29 septembre 2005, sont allées de pair dans l'endiguement de la violence terroriste en Algérie. C'est ce qu'a affirmé, le 3 octobre, à l'École des forces spéciales de Biskra, au sud du pays, le général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah, chef de l'état-major de l'Armée nationale populaire algérienne (ANP) et vice-ministre de la Défense nationale, selon un communiqué du ministère de la Défense.
«Cette initiative historique a su faire régner la fraternité parmi les Algériens et a permis à ceux ayant quitté le droit chemin de revenir à la raison, de rompre avec leur cruauté, d'emprunter la voie de la sagesse et de la réconciliation nationale, et de regagner la société», a-t-il encore soutenu.
Le 29 septembre 2005, le chef de l'État algérien a appelé une deuxième fois les Algériens à se prononcer, cette fois-ci, sur la loi de la «Charte pour la paix et la réconciliation nationale». Suite à son adoption, plus de 6.000 combattants islamistes ont déposé les armes et se sont rendu aux forces de l'ANP.