Alors que Donald Trump avait dénoncé depuis la tribune de l'Onu l'agressivité croissante de l'Iran tout en appelant la communauté internationale à isoler son régime «corrompu», le Premier ministre belge, Charles Michel, a commenté les désaccords entre les deux pays, lit-on sur la Radio-Télévision belge.
«Nous ne sommes pas naïfs par rapport à l'Iran, nous ne sommes pas naïfs par rapport au rôle régional que l'Iran joue ou tente de jouer», a-t-il ainsi déclaré.
Cependant, Charles Michel estime qu'il faut «donner toutes les chances à cet accord», ce qui est «le choix que nous avons fait avec d'autres leaders européens — Angela Merkel, Emmanuel Macron, Theresa May».
«Et c'est le choix que je soutiens également. On ne peut pas accepter que ce soient les États-Unis qui décident quelles sont les régions dans le monde dans lesquelles les entreprises européennes peuvent faire du commerce et peuvent doper l'activité économique», a-t-il souligné.
Le Premier ministre belge a notamment été le premier parmi les dirigeants occidentaux à tenir une réunion bilatérale avec le Président iranien Hassan Rohani en marge de l'Assemblée générale des Nations unies.