La science perce le secret des tombes contenant des squelettes estropiés

Les anciennes tombes comportant des squelettes estropiés qui avaient été découvertes en Amérique Centrale et en Amérique du Sud ne sont pas la preuve de rites sanglants et de sacrifices chez les Amérindiens, comme on le croyait auparavant, affirment des scientifiques panaméens.
Sputnik

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Des spécialistes panaméens du Smithsonian Tropical Research Institute se sont intéressés au secret des squelettes estropiés découverts en Amérique Centrale et en Amérique du Sud dans les années 50 du XXe siècle, relate le portail Science Alert.

En effet, en 1951, Samuel Lothrop, un archéologue américain, avait découvert lors de fouilles à Playa Venao, au Panama, 202 squelettes remontant à entre 550 et 850 avant notre ère. 167 squelettes avaient également été retrouvés plus tard. En présentant ses conclusions en 1954, l'archéologue avait supposé que les restes retrouvés attestaient que les morts avaient été victimes d'un rituel. Selon lui, il s'agissait plus précisément de cas de décapitation et de cannibalisme.

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Au cours d'une nouvelle étude, des chercheurs panaméens ont examiné 77 squelettes retrouvés pendant ces fouilles. Ils ont également passé à la loupe des archives, des enregistrements et des photos réalisés pendant l'expédition de Samuel Lothrop.

Les résultats obtenus ont montré que la plupart des lésions avaient été faites avant la mort et que de nombreuses blessures avaient eu le temps de cicatriser bien avant l'inhumation des corps.

De plus, les postures chaotiques des corps, selon les chercheurs, montrent que les anciens habitants de l'actuel Panama pratiquaient la réinhumation des corps des personnes nobles qui avaient été auparavant enterrées dans des tombeaux provisoires.

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