«Premièrement, de nouveaux systèmes de lutte antiaérienne seront livrés pour protéger tout le territoire syrien. Deuxièmement, le matériel existant sera modernisé», a-t-il indiqué.
Selon M. Sharaqi, la défense antiaérienne syrienne sera équipée d'un système de protection de code. Ainsi, un adversaire potentiel ne pourra pas influencer leur fonctionnement. Toutefois, ce n'est pas la seule amélioration possible à apporter au matériel militaire syrien.
«Très bientôt, la lutte antiaérienne distinguera les cibles amies des cibles ennemies. […] Dès que les nouveaux systèmes seront livrés en Syrie, la possibilité d'une attaque accidentelle contre des cibles amies sera exclue», a ajouté l'expert.
Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a annoncé ce lundi que l'armée syrienne recevrait des batteries anti-aériennes S-300 d'ici deux semaines. Cette déclaration fait suite à la destruction par erreur d'un Il-20 de l'armée russe au-dessus de la Méditerranée par la défense antiaérienne syrienne dans le cadre d'un raid aérien israélien. Moscou a accusé l'aviation de l'État hébreu d'avoir provoqué le tir ayant touché l'appareil russe.
Le ministre a rappelé que la livraison de systèmes S-300 à Damas décidée en 2010 avait été retardée à la demande d'Israël, mais que la situation avait désormais changé et «pas par notre faute», a-t-il précisé. Aujourd'hui, des S-300 commandés par les Russes sont implantés autour de la base navale de Tartous, tandis que des S-400, plus modernes, sont déployés sur la base aérienne de Hmeimim.