Sur le site du département du Trésor des Etats-Unis, on retrouve une trentaine de programmes de sanctions contre de nombreux États, tels que le Burundi, la Corée du Nord, Cuba, l'Irak, l'Iran, la Russie, le Venezuela, etc., constate Theo Sommer, l'auteur de l'article. Ajoutant que Washington ne cachait pas que le but de ces mesures était la réalisation de ses intérêts nationaux ainsi que des motifs liés à la sécurité nationale des États-Unis.
«En aucune circonstance nous ne devons tolérer cela», déclare M. Sommer.
Il évoque également les récentes sanctions imposées à des structures militaires chinoises liées à l'achat de chasseurs russes Su-35 et de systèmes de missile S-400. Selon lui, ces «excès inadéquats» transforment la politique de sanctions en une «farce».
«Quand je vois Berlin ou Washington, Bruxelles ou Londres, je vois la domination de la stupidité, l'incapacité à trouver un compromis et l'égocentrisme têtu. La désordre et l'absence de solutions sont partout», souligne le journaliste.
Quant à l'Allemagne, elle est à l'aube d'une crise politique, affirme-t-il.
«La grande coalition [entre la faction CDU/CSU et le parti social-démocrate d'Allemagne, ndlr] le devient de moins en moins. Presque avec plaisir, elle rapproche son écroulement et mène tout notre système politique dans l'abime. […] Au lieu de fonctionner normalement, le gouvernement n'est qu'en conflit permanent», conclu Theo Sommer.