Intervenant lors du Baltic Weekend, forum international sur les communications se déroulant les 20 et 21 septembre à Saint-Pétersbourg, Maria Zakharova s'est exprimée sur les raisons pour lesquelles Sputnik fait régulièrement l'objet d'accusations de la part des médias et des autorités en occident.
«Quand Sputnik est devenu efficace, les problèmes ont commencé. On attaque ceux qui sont efficaces. Nous avons les mêmes buts et les mêmes objectifs qu'auparavant. Dès que nous devenons globalement efficaces, dès que nous devenons concurrentiels, les règles ne fonctionnent plus. De sorte que nous nous retrouvons dans un espace où les lois terrestres ne s'appliquent plus», a-t-elle déclaré.
La diplomate a souligné que toutes les accusations visant Sputnik n'étaient basées sur aucune preuve.
«Selon les principales accusations que collègues et journalistes étrangers, notamment français, lancent contre Sputnik, ce dernier serait "diffuseur de désinformation". En réponse, je leur ai dit: "Préparez une compilation d'exemples de cette désinformation". Et depuis lors nous n'avons reçu aucune nouvelles de leur par de ce qui pourrait constituer de la désinformation».
Rappelons que l’entreprise américaine d'analyse publicitaire ComScore MMX Multi-Platform a recement classé l'agence Sputnik parmi les 20 médias en ligne les plus lus en France, selon les dernières données de juin 2018.
Selon ComScore, l'agence talonne ainsi désormais des géants tels que Les Échos et Le Dauphiné Libéré. Sputnik se place à la cinquième place parmi tous les sites de médias étrangers en France, dépassant la BBC, The Guardian et CNN. L'agence devance également certains géants français tels que Libération, CNews et L'Obs.