Erdogan nomme la condition de la normalisation des relations Turquie-Arménie

En visite en Azerbaïdjan, le Président turc a promis de maintenir son aide à Bakou et a pointé qu’aucune normalisation avec l’Arménie ne peut être évoquée avant le règlement du conflit du Haut-Karabakh.
Sputnik

Le Président turc, Recep Tayyip Erdogan, a fait noter que le règlement du conflit du Haut-Karabakh était une condition sine qua non à la normalisation des relations entre l’Arménie et la Turquie.

«Tant que le conflit du Haut-Karabakh reste irrésolu, aucune normalisation des relations avec l’Arménie ne peut être discutée», a-t-il déclaré intervenant à Bakou, en Azerbaïdjan.

Et d’ajouter que la frontière entre les deux pays resterait fermée jusqu’à ce qu’«un million de nos frères ne retrouvent leurs demeures» et qu’Ankara poursuivrait son aide militaire à Bakou.

Haut-Karabakh: après 30 ans de conflit, la médiation française en panne de solution?
Le conflit du Haut-Karabakh a éclaté en février 1988, lorsque cette région autonome principalement peuplée d'Arméniens a annoncé son intention de se séparer de la République socialiste soviétique d'Azerbaïdjan. Les hostilités dans le Haut-Karabakh ont fait environ 15.000 morts.

Le règlement pacifique du conflit fait l'objet de négociations menées depuis 1992 dans le cadre du Groupe de Minsk de l'OSCE coprésidé par les États-Unis, la Russie et la France.

En avril 2016, les parties s'étaient également accusées d'actions offensives. Les combats qui ont suivi ont été les pires affrontements depuis le premier cessez-le-feu conclu en 1994.

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