Le Président turc, Recep Tayyip Erdogan, a fait noter que le règlement du conflit du Haut-Karabakh était une condition sine qua non à la normalisation des relations entre l’Arménie et la Turquie.
«Tant que le conflit du Haut-Karabakh reste irrésolu, aucune normalisation des relations avec l’Arménie ne peut être discutée», a-t-il déclaré intervenant à Bakou, en Azerbaïdjan.
Et d’ajouter que la frontière entre les deux pays resterait fermée jusqu’à ce qu’«un million de nos frères ne retrouvent leurs demeures» et qu’Ankara poursuivrait son aide militaire à Bakou.
Le règlement pacifique du conflit fait l'objet de négociations menées depuis 1992 dans le cadre du Groupe de Minsk de l'OSCE coprésidé par les États-Unis, la Russie et la France.
En avril 2016, les parties s'étaient également accusées d'actions offensives. Les combats qui ont suivi ont été les pires affrontements depuis le premier cessez-le-feu conclu en 1994.