Au Royaume-Uni, le 8 septembre 2018, le Public Health England (PHE) a notifié qu'un diagnostic de monkeypox (ou variole du singe) a été confirmé chez un ressortissant nigérien.
Les autorités médicales recherchent actuellement les passagers ayant voyagé à proximité du patient sur ce même vol vers Londres. Même sans présenter de symptômes de la maladie, ils seront néanmoins surveillés à titre de précaution afin d'être traités rapidement si nécessaire.
Le monkeypox est une maladie largement auto-limitante, c'est-à-dire une maladie qui se résout d'elle-même. Des éruptions cutanées vésiculaires, de la fièvre, des vomissements, des maux de tête et un gonflement douloureux des mâchoires sont les symptômes caractéristiques associés à une infection. Bien qu'il n'y ait pas de médicament spécifique pour traiter la maladie, lorsque des soins de soutien intensifs sont fournis, pratiquement tous les patients se rétablissent complètement.
La transmission secondaire d'humain à humain résulte d'un contact étroit avec les excrétions des voies respiratoires infectées, avec les lésions de la peau d'une personne infectée ou avec des objets récemment contaminés.