L'état-major turc a chargé les forces de leurs alliés de l'opposition armée en Syrie, situées au nord du pays, de mettre leurs unités en état d'alerte sur fond d'aggravation de la situation dans le gouvernorat d'Idlib, relate le journal turc Yeni Safak.
Cette prescription concerne près de 50.000 membres de l'Armée syrienne libre, déployés dans les régions d'Afrine, d'Azaz, de Jarablus et d'al-Bab, passées sous leur contrôle au cours des opérations Bouclier de l'Euphrate et Rameau d'olivier, des offensives réalisées par l'armée turque et l'opposition armée en Syrie entre 2016 et 2018.
La Turquie compte à présent plus de 30.000 militaires dans ces zones et a augmenté la quantité de blindés et de batteries d'artillerie à sa frontière avec la Syrie. Elle a également renforcé ses 12 postes d'observation chargés de contrôler la zone de désescalade à Idlib.
Le territoire de ce gouvernorat d'Idlib, au nord-ouest de la Syrie, n'est pratiquement pas contrôlé par le gouvernement syrien. Des commandos de l'opposition armée y sont déployés, ainsi que, selon les affirmations de Moscou et de Damas, des terroristes de plusieurs groupes qui réalisent des attaques contre les positions de l'armée syrienne.