La source a en outre ajouté que cette «agression turque n'a aucun rapport avec les ententes parachevées par les pays garants lors du processus d'Astana, et constitue une violation de ces accords». Et de souligner qu'Ankara devait honorer les ententes conclues.
«La République arabe syrienne exige le retrait immédiat et sans condition des troupes de son territoire et souligne que cette incursion est une agression flagrante qui ne peut être justifiée», est-il indiqué.
Plus tôt, il a été annoncé que les troupes turques avaient entamé l'installation de postes d'observation dans le gouvernorat d'Idlib et ce afin d'établir l'une des quatre «zones de désescalade».
Les relations entre la Turquie et la Syrie se sont dégradées en 2011, après le soutien accordé par Ankara à l'opposition. Entre août 2016 et mars 2017, la Turquie a mené dans le nord de la Syrie l'opération Bouclier de l'Euphrate et ce sans l'aval des autorités syriennes. Damas avait alors considéré cette offensive comme une violation de sa souveraineté.