«Les militaires américains estiment qu'il existe une voie plus efficace pour mener les opérations antiterroristes que de procéder à une opération d'envergure à Idlib», indique le document.
Dans le même temps, le département souligne que le chef d'état-major des armées des États-Unis Joseph Dunford n'a pas l'intention de mener de nouvelles négociations avec son homologue russe Valeri Guerassimov à l'approche de l'offensive.
Alors que les forces gouvernementales s'apprêtent à lancer une opération de reprise de la ville d'Idlib, la partie russe estime que les États-Unis ont l'intention de se servir d'une provocation impliquant des armes chimiques dans la région pour effectuer de nouvelles frappes sur la Syrie.
La province d'Idlib se trouve entre les mains des terroristes du Front al-Nosra* depuis 2015. Les membres de groupes radicaux qui avaient refusé de se rendre aux forces gouvernementales syriennes lors des opérations antiterroristes à Alep, à Homs et dans la Ghouta orientale ont été évacués par des couloirs humanitaires aux termes des accords sur la réconciliation.
*Organisation terroriste interdite en Russie