L’OMS révèle une source de menace à la santé de 1,4 milliard de personnes

Le manque d’activité physique pousse nos contemporains vers une série de dangereuses maladies non-transmissibles. Et ce risque pèse surtout sur les habitants des pays occidentaux, d’Amérique latine et du bassin Caraïbe.
Sputnik

Les spécialistes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont annoncé qu’à l’avenir quelque 1,4 milliard de personnes risquaient d’être confrontées au diabète de type 2, aux maladies cardio-vasculaires, à la démence, au cancer du sein et du rectum et ce en raison d’une activité physique insuffisante.

Les résultats de l’étude ont été publiés dans la revue The Lancet Global Health, en prévision de la Troisième Réunion de haut niveau sur la prévention et la maîtrise des maladies non transmissibles (MNT), prévue le 27 septembre à New York.

La docteur Regina Guthold, principale auteur de la recherche, souligne que plus d’un quart des adultes a un train de vie pas suffisamment actif et que cette tendance se maintient.

Ce moyen pour détecter une maladie mortelle avant qu’il ne soit trop tard
De 2001 à 2016, les habitants des pays occidentaux, mais aussi d’Amérique latine et du bassin Caraïbe ont commencé à consacrer moins de temps à l’activité physique. Les scientifiques l’expliquent par le passage au mode de vie sédentaire, à l’augmentation du temps de loisir et par l’utilisation des transports. En même temps, dans les pays avec des revenus moins importants, les personnes ont plus d’activités physiques au travail et moins d’accès aux transports «passifs».

Selon les recommandations de l’OMS, les personnes âgées de 18 à 64 ans doivent avoir une activité physique modérée au moins 150 minutes par semaine, ou consacrer au moins 75 minutes par semaine à des activités intensives.

La recherche a été menée auprès de 1,9 million de personnes de 168 pays et âgées de plus de 18 ans.

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