«Des étrangers parlant français et anglais» amèneraient des bidons suspects à Idlib

Un camion frigorifique a amené d'étranges bouteilles bleues «ressemblant à celles qui sont remplies d'oxygène pour les hôpitaux» dans le gouvernorat syrien d'Idlib, ont annoncé des sources locales à Sputnik.
Sputnik

Certaines sources dans le gouvernorat d'Idlib (nord-ouest de la Syrie) ont annoncé à Sputnik qu'un camion frigorifique avait amené d'étranges bouteilles de gaz.

«Il y a plusieurs jours, un convoi de poids lourds chargés de panneaux en béton préfabriqués est arrivé en Syrie depuis la Turquie. Il était accompagné d'un camion frigorifique. Quelque temps après, ce dernier a quitté le convoi en direction de la périphérie sud de la ville d'Idlib, vers l'ancien siège de Hayat Tahrir al-Sham*, où le véhicule a été chargé de longues bouteilles bleues ressemblant à celles qui sont remplies d'oxygène pour les hôpitaux», ont indiqué les sources.

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Avant d'ajouter:

«Le chargement a été effectué par des étrangers à peau foncée qui parlaient français et anglais.»

Le camion a fait deux trajets avec les bouteilles.

«Accompagné de six voitures de Hayat Tahrir al-Sham* et du Parti islamique du Turkestan équipées de mitraillettes, il s'est rendu lors du premier trajet dans le secteur de Jisr al-Shugur et lors du second dans le nord du gouvernorat de Hama», note-t-on de même source.

Le lieu précis de la livraison des cargaisons est inconnu.

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L'ambassadeur de la Russie auprès de l'Onu, Vassili Nebenzia, a déclaré à la réunion du Conseil de sécurité du 28 août qu'une provocation à l'arme chimique était en cours de préparation dans le gouvernorat d'Idlib en vue de soumettre l'armée syrienne à une nouvelle frappe de la coalition occidentale. Le ministère russe de la Défense avait indiqué pour sa part que les radicaux avaient d'ores et déjà préparé huit bidons de chlore.

La dernière mise en scène du genre remonte au printemps dernier, quand l'Occident a accusé Damas d'avoir commis une attaque chimique contre la ville de Douma, après quoi les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont porté des frappes aux missiles contre des établissements gouvernementaux syriens qui, selon eux, fabriquaient des armes chimiques.

*Organisation terroriste interdite en Russie

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