Il y a environ trois mois, à Fqih ben Saleh, dans le centre du Maroc, une bande de jeunes hommes a kidnappé, violé et torturé une adolescente marocaine de 17 ans, Khadija Okkarou, a déclaré cette dernière dans une vidéo relayée par des médias marocains.
«Ils m'ont séquestrée pendant près de deux mois, violée et torturée, […] je ne leur pardonnerai jamais, ils m'ont détruite», dit l'adolescente en montrant des tatouages obscènes et des traces de brûlures laissées par des cigarettes sur son corps.
Ce témoignage a provoqué la réaction de nombreux internautes qui ont tenu à faire preuve de toute leur compassion envers la jeune femme. Le hashtag #noussommestouskhadija a même vu le jour. Accompagné d'un dessin de femme nue, tatouée, le visage barré d'un «SOS», il est devenu viral depuis la diffusion de cette vidéo.
«Son état est stable, nous essayons de la soutenir, de lui assurer que justice lui sera rendue et de lui dire qu'elle n'y est pour rien […]. Nous sommes émus par l'élan de solidarité avec elle», a affirmé le père de Khadija Okkarou.
D'après des médias citant Naima Ouahli, membre de l'Association marocaine des droits humains à Beni Mellal, près de Fqih ben Saleh, 12 personnes ont été interpellées dans le cadre de cette affaire.