Les incendies qui font actuellement rage sur notre planète figurent sur une carte satellite publiée par le service EOSDIS Worldview de l’agence spatiale américaine (NASA) qui permet de voir ce qui se passe en bas, sur la Terre. Et en bas, tout brûle.
La carte qui date du 22 août dernier et tient compte des données reçues des satellites de télédétection de la Terre, montrent plus de 30.000 incendies.
Les plus importants feux sévissent en Afrique et à Madagascar. Il s’agirait surtout de feux déclenchés par l’homme, d’après la NASA. Les fermiers d’Afrique centrale brûlent de vastes étendues de forêt à des fins agricoles, les exploitent pendant plusieurs années avant de passer à d’autres terrains boisés. Sur les clichés obtenus par l’imageur de haute résolution VIIRS installé sur le satellite Suomi NPP, on voit que des milliers d’incendies ravagent l’Afrique équatoriale et polluent son air.
Des forêts sont en flammes un peu partout dans le monde: au Canada, aux États-Unis, en Europe de l’Est, en Russie, en Asie du Sud-Est et en Australie.
En Amérique du Sud, le Chili a connu un nombre effarant de feux de forêt en 2018.
D’après une étude menée par la Montana State University, «le Chili fait face à une méga-sécheresse et de grandes parties de ses diverses forêts indigènes ont été converties en plantations d’arbres plus inflammables».
Au Brésil, il y a à la fois des incendies de forêt et des incendies agricoles. Selon la NASA, les incendies artificiels brésiliens servent à déboiser les terres et à créer des espaces pour l’élevage de bétail et des travaux agricoles. Mais le problème est que ces incendies deviennent rapidement incontrôlables en raison des problèmes climatiques.
Selon les experts de la NASA, les incendies deviennent plus fréquents et plus dévastateurs et le risque d’un incendie à l’échelle mondiale s’accroît chaque année en raison de la faible humidité de l’air, des vents plus forts et des températures estivales extrêmes. La combinaison de ces facteurs serait la plus défavorable depuis plusieurs décennies.