Le complot contre Trump est dirigé par le milliardaire George Soros, qui a déclaré la guerre au dirigeant américain immédiatement après la présidentielle de 2016, écrit jeudi le site d'information Gazeta.ru.
Les réseaux sociaux pour la gauche
Néanmoins, le blocage a été confirmé par les statistiques. Donald Trump s'en est plaint, et a accusé les réseaux sociaux de «shadow banning» (action d'empêcher un utilisateur d'accéder à un contenu sans qu'il ne s'en rende compte). Selon lui, «Twitter bloque les comptes des membres du parti républicain».
Le 6 août 2018, Facebook, YouTube et Apple ont bloqué le conspirationniste ultra-conservateur Alex Jones et son site InfoWars. Brad Parscale, chef du siège de campagne de Donald Trump et conseiller du Président dans le domaine digital, remarque que «la focalisation des grandes compagnies technologiques s'est nettement déplacée du côté des forces politiques de gauche».
Cette dernière regroupe les groupes politiques qui ont l'intention de priver Donald Trump du pouvoir à Washington. Le premier à en parler a été le site The Gateway Pundit.
Un document confidentiel de 49 pages sur la stratégie de «victoire contre Trump» a vu officiellement le jour en janvier 2017. Une copie de ce plan intitulé «Democracy Matters» (La démocratie compte) a été obtenue par un journaliste de Washington Free Beacon, qui l'a postée en ligne.
L'un des participants au complot contre Donald Trump est l'ONG Media Matters for America (MMfA), qui surveille, analyse et corrige la désinformation conservatrice dans les médias américains. La MMfA est notamment sponsorisée par le milliardaire George Soros, ainsi que les fondations qui lui appartiennent. Ce dernier est considéré comme l'un des plus fervents critiques de Donald Trump: il a investi près de 20 millions de dollars dans la campagne électorale d'Hillary Clinton, et a également subi de grandes pertes financières après la victoire de Trump à l'élection.
Le document rendu public souligne que MMfA et d'autres organisations de gauche ont accès aux données-source de Facebook, de Twitter et d'autres réseaux sociaux, ce qui leur permet de surveiller et d'analyser le contenu sur d'autres plateformes.
De plus, Media Matters aurait déjà rencontré la direction de Facebook pour présenter la nouvelle technologie et évoquer la lutte contre les fake news.
Si ladite technologie existait réellement, elle devrait attirer l'attention de Facebook et d'autres réseaux sociaux qui n'arrivent pas à gérer le flux de désinformation qui s'abat quotidiennement sur les plateformes. Les autorités américaines ont critiqué plusieurs fois le site de Mark Zuckerberg pour son incapacité à stopper les fake news et la propagande politique.
Des critiques expérimentés
En janvier 2017, Soros a qualifié Trump de «menteur, malfaiteur et dictateur potentiel».
Selon lui, la politique du chef de l'État américain est vouée à l'échec à cause des divergences parmi ses conseillers. Néanmoins, Soros s'efforce d'accélérer le départ de Trump par tous les moyens, y compris les fondations financières prônant la destitution du dirigeant américain.
En début d'année, George Soros avait particulièrement critiqué Facebook et Google, compagnies avec lesquelles il cherche à présent à établir un dialogue. Le milliardaire accusait alors ces dernières de manipuler l'attention pour en tirer un profit financier. De plus, il a qualifié les compagnies technologiques de «menace à la démocratie moderne si elles décidaient de s'unir avec les gouvernements de certains pays».
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.