Les proches de Skripal le croient mort

Dans une interview accordée à Sputnik, la nièce de Sergei Skripal, l’homme empoisonné au Royaume-Uni en mars dernier, a confié que sa famille craignait que l'ancien officier du GRU ne soit pas en vie, son état étant très grave et n’ayant pas de nouvelles malgré les promesses faites par sa fille fin juillet.
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«Lorsque son père guérira…»: Ioulia Skripal compte rentrer en Russie
Les proches de l'ancien officier du GRU, Sergei Skripal, pensent qu'il n'est peut-être plus en vie, a déclaré à Sputnik sa nièce Victoria Skripal.

La dernière fois que la fille de Sergei Skripal, Ioulia, a contacté ses proches, c'était à l'occasion de l'anniversaire de sa grand-mère, Elena Yakovlevna, fin juillet. Elle a confié que son père se remettait doucement, mais qu'il était doté d'une trachéotomie à cause de laquelle il ne pouvait plus parler. Elle a ensuite promis que le tube serait bientôt enlevé et que son père pourrait alors appeler ses proches.

Depuis, aucun appel de la part des Skripal. Selon Victoria, certains proches pensent que Sergei serait mort ou du moins dans un état très grave.

«Pourquoi est-ce que nous le pensons? Parce que Ioulia a dit que dans trois jours papa pourrait appeler et qu'il en a très envie. Nous attendons, surtout la grand-mère, elle attend un appel de son fils. […] C'est un homme bon. Il aime sa mère et il l'appellerait pour n'importe quelle raison», a déclaré sa fille à l'agence.

L'ambassadeur russe au UK sur les Skripal: «pratiquement toutes les preuves détruites»
Selon elle, il est étrange qu'il n'y ait pas de photos de Skripal dans la presse, comme ce fut le cas lors de l'empoisonnement à Londres du lieutenant-colonel du FSB Alexander Litvinenko en 2006.

L'ex-agent double russe Sergueï Skripal et sa fille Ioulia ont été empoisonnés en mars à Salisbury. Ils ont été retrouvés inconscients aux abords d'un centre commercial. Une semaine plus tard, la Première ministre britannique, Theresa May, avait accusé la Russie d'être derrière leur empoisonnement.

La Russie a toujours démenti les allégations de Londres. Début avril, les chercheurs du laboratoire britannique de Porton Down avaient reconnu ne pas être en mesure d'établir le pays d'où provenait l'agent innervant utilisé dans la tentative d'assassinat. Le gouvernement russe a à plusieurs reprises demandé à Londres de lui permettre de participer à cette enquête.

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