«Ils sont importants pour les athlètes qui tiennent à améliorer leurs résultats par rapport aux compétitions précédentes. Et de toute façon, cela n'a aucune importance réelle car même si ton résultat est mauvais, mais que ceux des autres sont encore pires, tu gagnes», souligne-t-elle.
Natalia Bestemianova souligne que les histoires de records sont artificielles. «Si un athlète a sauté deux centimètres plus haut ou plus loin, c'est une chose. Mais dans le patinage artistique, ce sont les juges qui décident: un a mal à la tête et élève sa note, un autre se sent bien et la réduit etc. Il s'agit donc de deux échelles de valeur très différentes».
L'Union a modifié ses notes d'exécution, ce qui rendra toutes les erreurs beaucoup plus coûteuses. Selon Natalia Bestemianova, c'est injuste par rapport aux athlètes qui prennent le risque d'introduire dans leur programme des éléments plus compliqués.
Les raisons de la décision de l'Union résident probablement dans le nombre très important d'erreurs en 2017. Les athlètes — notamment les hommes — tentaient d'introduire cinq ou six sauts de quatre tours à leur programme… et tombaient souvent.
Les changements adoptés visent donc à combattre des risques injustifiés. Natalia Bestemianova estime pourtant que ce système n'a pas été mis au point afin de favoriser ceux qui s'abstiendront de sauts compliqués. Dans tous les cas, elle doute qu'il s'agisse de la version finale des règles, qui devraient être perfectionnées.
Quant aux changements du patinage artistique après ces innovations, elle estime que les athlètes tenteront de commettre moins d'erreurs, ce qui sera bénéfique pour les spectateurs.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.