Le constructeur du pont de Crimée explique les capacités de sa partie ferroviaire

La voie ferrée du pont de Crimée sera construite avec de longs rails soudés et pourra résister à un séisme de magnitude 9, selon son constructeur.
Sputnik

La partie ferroviaire du pont de Crimée enjambant le détroit de Kertch est construite au moyen de longs rails et sera résistante à un séisme de magnitude 9.

«Le pont de Crimée est construit et fonctionne en tenant compte des particularités sismiques de la région. Selon des sismologues, des secousses d'une magnitude allant jusqu'à 9 se produisent dans le détroit une fois tous les 5.000 ans. La probabilité d'un tel séisme est faible, mais elle a été prise en considération par les concepteurs», a signalé Léonide Ryjenkine, directeur général adjoint pour les projets d'infrastructure de la société chargée de la construction du pont, dans un entretien accordé à la chaîne RT.

La voie ferrée a été calculée pour des trains de 7.100 tonnes. Les trains de voyageurs pourront atteindre la vitesse de 120 km/h et les trains de marchandises celle de 80 km/h.

Le dernier pieu de la partie ferroviaire du pont de Crimée installé (photos)
Le pont, qui relie la Crimée au territoire de Krasnodar, est le plus long de Russie, avec ses 19 km. Le chantier a été lancé en février 2016, deux ans après la réunification de la Crimée avec la Russie. La partie automobile du pont a été inaugurée le 16 mai dernier. La partie ferroviaire du pont devrait être mise en service d'ici à décembre 2019. La structure du pont repose sur 7.000 pieux et 595 pylônes. Au total, la construction a utilisé une quantité d'acier qui aurait été suffisante pour ériger 32 tours Eiffel.

La capacité de trafic du pont est estimée à 40.000 véhicules et 47 trains dans chacun des deux sens par jour (soit 14 millions de passagers et 13 millions de tonnes de fret par an).

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