L’avocate d’Assange commente l’appel du Sénat américain à faire témoigner son client

Le fondateur du site WikiLeaks «considère sérieusement» l'invitation du comité du renseignement du Sénat américain à témoigner sur la prétendue ingérence russe dans l'élection présidentielle de 2016, mais il insiste pour que «sa protection soit assurée», a déclaré jeudi son avocate.
Sputnik

WikiLeaks: le Sénat US appelle Assange à témoigner sur l'«ingérence russe»
Au lendemain de la proposition du Sénat américain faite à Julian Assange de témoigner sur l'«ingérence» russe, son avocate Jennifer Robinson a affirmé que leur principal souci était en l'occurrence de garantir sa sécurité.

«L'appel du comité du renseignement du Sénat américain atteste son intérêt pour le témoignage de M.Assange», a-t-elle déclaré jeudi, citée par l'agence Reuters.

«Les enquêteurs lui ont demandé de s'y présenter en personne dans un endroit et à une heure qui conviendrait aux deux parties. Nous considérons sérieusement cette proposition, mais nous devons assurer la protection de M.Assange».

Le mercredi 8 août, WikiLeaks a annoncé que le comité du renseignement du Sénat américain a prié son fondateur de témoigner dans le cadre de l'affaire sur la prétendue ingérence russe dans l'élection présidentielle américaine de 2016. Au mois de mai, l'associé de longue date de Julian Assange, Randy Credico, a affirmé que l'Australien était prêt à témoigner sur le dossier.

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Les renseignements américains ont accusé la Russie d'«ingérence» dans l'élection présidentielle de 2016. La Russie a plusieurs fois démenti toutes les allégations selon lesquelles elle aurait influencé la présidentielle américaine ou les élections dans d'autres pays. Le porte-parole du Président russe, Dmitri Peskov, les a qualifiées d'«absolument infondées». Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a aussi noté qu'il n'existait aucune preuve qui pourrait confirmer cette hypothèse.

À la Maison-Blanche, l'attitude sur cette question ne cesse de varier. Lors d'une conférence de presse avec Vladimir Poutine à l'issue du sommet à Helsinki, en Finlande, Donald Trump a déclaré que les «deux parties» étaient responsables du scandale de la prétendue ingérence russe, provoquant ainsi une avalanche de critique à l'intérieur de son pays. Le dirigeant américain a précisé qu'il ne voyait pas de preuves de l'ingérence russe dans le scrutin. Mais par la suite, il a déclaré s'être trompé et avoir voulu en effet dire le contraire.

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