Le gène FOXP2, lié au développement du langage ainsi qu'aux capacités d'apprendre les langues étrangères, n'a pas donné de privilèges aux représentants de l'Homo Sapiens dans l'évolution comme on le croyait précédemment, affirment des spécialistes américains dans un article publié dans la revue scientifique Cell.
Au fil de leur analyse, ils ont détecté que si l'on étudie un individu sans prendre en considération ses origines, l'une de variantes de ce gène devient plus fréquente que les autres. En revanche, si l'on analyse des races humaines, on ne retrouve plus aucune différence.
D'après les scientifiques, ce phénomène peut être expliqué par le fait que lors de la migration des pays africains, certaines variantes de FOXP2 ont commencé à se répandre au-delà de ce continent.
Finalement, les scientifiques ont affirmé que les résultats de leur recherche ne signifient pas que des modifications dans la structure du gène n'étaient pas insignifiantes pour le développement du langage. Néanmoins, les spécialistes de la génétique seront désormais censés revoir le rôle de ce gène dans le processus de l'évolution humaine.