Lors de la réunion mensuelle du Conseil de sécurité de l'Onu sur le Proche-Orient, le 24 juillet, l‘ambassadeur américain à cette institution internationale, Nikki Haley, s'est attaqué aux pays arabes sur la question du conflit israélo-palestinien, les accusant de ne pas faire assez pour «réellement aider» à instaurer la paix dans cette région du monde, selon l'AFP.
«Le moment est venu pour les pays de la région de réellement aider le peuple palestinien au lieu de faire des discours à des milliers de kilomètres», a déclaré l'ambassadeur américain.
Dénonçant une contribution molle de ces pays dans le processus de paix, la responsable américaine s'est demandée:
«où sont les pays arabes lorsqu'il faut encourager la réconciliation entre les factions palestiniennes, essentielle pour la paix? Où sont les pays arabes quand il faut dénoncer le terrorisme du Hamas? Où sont les pays arabes lorsqu'il devient nécessaire de soutenir des compromis pour la paix?».
Nikki Haley s'en est prise directement à Alger et Tunis en affirmant que ces deux capitales n'ont pas tenu leur engagement financier à l'égard de l'UNRWA. «En 2017 (…) La contribution de l'Algérie était de 0. La contribution de la Tunisie était de 0 », a précisé l'ambassadeur américain qui a omis d'évoquer, selon l'AFP, la réduction considérable cette année de la contribution financière de son pays à cette agence.
Tout en réaffirmant le soutien inconditionnel de l'Algérie à la cause palestinienne et au droit du peuple palestinien d'établir un État indépendant avec comme capitale El-Qods, et tenant compte des graves conséquences que pourrait avoir la décision israélienne sur la sécurité dans la région, Alger «demande au Conseil de sécurité et interpelle la communauté internationale à contrer cette loi qui foule du pied les principes du droit international et les résolutions onusiennes relatives au dossier palestinien», est-il souligné dans le même communiqué.