En pleine audition du Préfet de police de Paris Michel Delpuech devant la commission des Lois de l'Assemblée sur l'affaire Benalla, le dirigeant de la France insoumise a commencé à réagir en direct sur Twitter.
Lors de son audition, le préfet de police de Paris a notamment affirmé avoir été mis au courant des violences sur des manifestants commises le 1er mai par Alexandre Benalla par un appel d'un collaborateur du directeur de cabinet d'Emmanuel Macron au lendemain des faits. Le préfet a expliqué que cette alerte l'avait poussé à prendre deux initiatives: d'une part joindre le cabinet du ministère de l'Intérieur «qui était déjà informé» et d'autre part lancer des investigations en interne «pour savoir pourquoi Alexandre Benalla était présent place de la Contrescarpe».
Le préfet de police a imputé l'affaire Benalla à des «dérives individuelles inacceptables (…) sur fond de copinage malsain».
Auparavant, le dirigeant de la France insoumise avait comparé l'affaire Benalla au scandale du Watergate qui avait conduit à la démission du Président américain Richard Nixon.
L'actuel scandale s'est déclenché suite aux révélations du journal Le Monde qui a mis en ligne le 18 juillet au soir une vidéo filmée lors du défilé du 1er-Mai à Paris, où un homme, identifié comme Alexandre Benalla, coiffé d'un casque à visière des forces de l'ordre, s'en prend à un jeune homme à terre.
Le 20 juillet, une autre vidéo a été postée sur les réseaux sociaux, où on peut voir le même Alexandre Benalla agresser une femme, en marge de la manifestation du 1er-Mai, place de la Contrescarpe, à Paris.