Après que l'ex-collaborateur d'Emmanuel Macron, Alexandre Benalla, ainsi que les quatre autres protagonistes filmés en train de frapper des manifestants le 1er mai ont été mis en examen, le Président de la République a jugé les faits reprochés à M.Benalla comme «inacceptables», a indiqué à l'AFP une source au sein de son entourage.
En outre, le Président a demandé au secrétaire général de l'Élysée de «mener la réorganisation pour éviter qu'un tel dysfonctionnement se reproduise».
Outre le chef de l'État, la réunion rassemblait le Premier ministre Édouard Philippe, le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux et le secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement Christophe Castaner.
Selon un participant, le Président de la République «condamne à la fois le comportement des fauteurs et les dysfonctionnements qui ont permis à Alexandre Benalla de faire cela». En outre, «il fait confiance aux procédures en cours mais veut connaître toutes les causes de ces dysfonctionnements», a ajouté cette source, qui l'a vu «heurté par l'amalgame avec les forces de l'ordre et de sécurité qui ont sa confiance».
Alexandre Benalla, collaborateur du Président français dont le licenciement a été annoncé le 20 juillet, avait été filmé le 1er mai à Paris frappant des manifestants alors qu'il était présent en tant qu'observateur auprès des forces de l'ordre.
Il a été placé en garde à vue pour violences et usurpation de fonction. Le domicile d'Alexandre Benalla à Issy-les-Moulineaux a été perquisitionné le 21 juillet au matin. Les gardes à vue des cinq suspects, dont celle d'Alexandre Benalla, collaborateur d'Emmanuel Macron ont été levées le 21 juillet, a annoncé Europe 1.