Pour la période 2000-2017, la fécondité est passée de 2,4 à 3,1 enfants par femme, alors que le taux de mortalité a sensiblement diminué. Si cet indicateur augmente à 3,5 enfants par femme, la population de l'Algérie attendra les 72,4 millions d'ici 2050. À l'heure actuelle, elle est de 42 millions. Même si le niveau de fécondité diminue à 2,1 enfants par femme, la population du pays augmentera de près de 20 millions et dépassera les 60 millions au milieu du XXIe siècle.
Dans ce contexte, une diminution de la fécondité est nécessaire pour éviter l'accroissement des dépenses publiques de santé et d'éduction. Pour relever ce défi, les autorités algériennes misent sur la planification familiale intégrée au système national de santé et représentée par 337 centres, 1.528 polycliniques et 1.342 salles de soins.
En outre, le ministère met en valeur des points positifs. Tout d'abord, c'est la diminution de la mortalité infantile de 36,9 morts pour 1.000 personnes en 2000 à 21 en 2017. De plus, l'année dernière, l'espérance de vie à la naissance a atteint 77,6 ans.