Donald Tusk est Polonais, et la Pologne a une frontière commune avec la Russie, du moins dans la région de Kaliningrad. Aussi, insiste-t-il sur la poursuite, voire l'élargissement de la présence militaire américaine en Europe de l'Est et le long de la frontière russe, a rappelé Rick Rozoff à Sputnik.
«Il est évident que le seul objectif de l'augmentation de la présence militaire de l'Otan en Europe de l'Est consiste à s'opposer militairement à la Russie», a poursuivi l'interlocuteur de l'agence.
Selon ce dernier, contrairement à l'avis de certains experts, l'Otan ne serait pas affaiblie.
«Quoi qu'il en soit, compte tenu des récentes tendances et des élections générales en Europe, l'UE n'existera pas longtemps. Aussi, les États-Unis et d'autres pays et régions ne doivent-elles pas prêter trop d'attention à l'UE, en tant que partenaire commercial», a relevé M.Rozoff.
Il a insisté sur l'importance de la future rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
«Le fait même que cette rencontre ait lieu dépasse déjà toutes nos espérances, […] vu la cruauté et le degré dangereux de la russophobie ces derniers temps», a relevé l'interlocuteur de Sputnik.
Selon lui, les états d'esprit antirusses sont grotesques, alors que les médias les attisent.
«Cette question mérite, à mon avis, non seulement l'attention du ministère russes des Affaires étrangères, mais sans doute aussi celle d'institutions telles que l'Onu», a estimé le fondateur de Stop NATO.