Se prononçant ce jeudi à une conférence de presse dans le cadre du sommet de l'Otan à Bruxelles, Donald Trump a présenté le programme de ses futurs pourparlers avec Vladimir Poutine à Helsinki, le 16 juillet prochain.
«Comme vous le savez, je dois rencontrer le Président Poutine lundi. Et nous n'attendons pas grand-chose de cette rencontre. Nous voulons discuter de la Syrie, nous allons certainement lui poser notre question préférée à propos de l'ingérence russe dans les élections, je vais lui poser cette question une énième fois. Nous parlerons aussi d'autres choses. Nous parlerons de l'Ukraine et je suis très intéressé par ce qu'ils auront à dire à ce sujet», a déclaré le Président américain.
«Nous verrons ce qui se passera, c'est juste une rencontre libre. L'agenda ne devrait pas être serré et je ne pense pas que la rencontre prendra beaucoup de temps. Nous verrons où cela nous mènera, cela pourrait amener des résultats productifs, très productifs, mais peut-être que non».
«J'attends cette rencontre avec impatience», a avoué le Président américain.
Angela Merkel a pour sa part vu d'un bon oeil la future rencontre entre les deux hommes politiques.
«Je pense que cette rencontre avec Poutine est très importante, que les États-Unis et la Russie maintiennent un dialogue est une bonne chose pour nous tous et pour la sécurité mondiale. Je pense et j'espère que la question du désarmement nucléaire sera discutée, ce serait positif pour tout le monde», a indiqué la chancelière allemande.
Les relations entre la Russie et les pays occidentaux se sont envenimées en raison de la crise en Ukraine et de l'adhésion de la Crimée à la Russie. L'Occident a adopté des sanctions contre Moscou qui a réagi en optant pour la réduction des importations. La Russie a plusieurs fois qualifié le langage des sanctions de contre-productif.