Le 5 juillet, Adarsh Shrivastava était dans un train. Il a vu un groupe de jeunes filles qui voyageait dans la même voiture que lui. Elles semblaient être tourmentées. M.Shrivastava a suspecté quelque chose de grave et a décidé de prévenir les autorités en publiant un message sur son compte Twitter.
«Je voyage dans l'express d'Avadh (19040). […] Il y a 25 enfants [en réalité, ils étaient 26, ndlr] le même wagon que moi. Toutes sont mineures. Certaines d'entre elles pleurent. Aucune d'elles ne se sent en sécurité», a-t-il écrit sur son compte Twitter.
Dans son message suivant, le passager a suggéré que ces enfants étaient victimes de criminels.
«[Les enfants pourraient être] l'objet de trafic d'êtres humains. Je suis à la gare de Hari Nagar. Le prochain arrêt est Bagaha et ensuite Gorakhpur. Merci de les aider. Aidez-les, s'il vous plaît», a-t-il ajouté.
M.Shrivastava a écrit non seulement à l'administration ferroviaire, mais aussi au ministre des Chemins de fer et même au Premier ministre indien Narendra Modi.
Toutes ces enfants étaient originaires du district du Champaran occidental, dans l'Etat Bihar, indiquent les autorités locales. N'étant pas en mesure de répondre clairement aux questions des représentants des autorités, les jeunes filles ont été confiées au comité pour la protection de l'enfance.
Selon le Ministère indien de la Promotion de la femme et de l'enfant, en Inde, en 2016, plus de 9.000 enfants ont été victimes du trafic d'êtres humains. Ils tombent entre les mains de criminels qui leur promettent du travail et les vendent comme esclaves.