Certains représentants de l’Otan seraient préoccupés par les ententes qui pourraient intervenir lors du prochain sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine le 16 juillet à Helsinki, a annoncé le média allemand Funke Mediengruppe.
«Il y a de grandes inquiétudes au sein de l’alliance quant aux accords que MM.Trump et Poutine pourraient conclure», a déclaré Peter Beyer, coordinateur des relations transatlantiques au sein du gouvernement d’Angela Merkel, cité par le Funke Mediengruppe.
«Le Président Trump pense qu’il peut être ami avec M.Poutine. Je ne sais pas pourquoi il le croit ou pourquoi il voudrait l’être», a estimé Herbert McMaster, qui avait été conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump entre février 2017 et avril 2018.
En plus, d’après The Washington Post, l’administration Trump a envoyé des signaux contradictoires à la veille du sommet de l'Otan qui aura lieu avant le sommet Trump-Poutine.
Le Président Trump a invité son homologue russe à la Maison-Blanche à deux reprises, en novembre et en mars, contrairement aux conseils de ses assistants, qui lui auraient expliqué que «les chances de progrès sur les questions de fond étaient minces», affirme The Washington Post.
Le journal a également supposé que certains responsables de la Maison-Blanche craignaient que le Président Poutine, qui a eu plusieurs entretiens téléphoniques avec M.Trump, profite de «l'inexpérience et du manque de connaissances détaillées» de son homologue américain sur certains problèmes.
Plus tôt cette semaine, l’ambassadeur des États-Unis en Russie, Jon Huntsman, a révélé que M.Trump considérait le prochain sommet d’Helsinki comme une étape qui aiderait à apaiser les tensions entre les deux pays. Le Président américain a espéré que sa rencontre avec Vladimir Poutine serait fructueuse, suggérant qu'ils pourraient même «finir par avoir de bonnes relations».