Le «Dieu» Akinfeev: la Russie célèbre sa victoire à l'échelle nationale

But! La Russie s'est imposée face à l'Espagne aux tirs au but en huitièmes se qualifiant ainsi pour les quarts pour la première fois de son histoire. Les fans tant dans les villes russes que sur les réseaux sociaux ne cessent de partager leur énorme joie et leur gratitude pour les joueurs russes et surtout pour le gardien de but Igor Akinfeev.
Sputnik

Chansons, cris de joie, sirènes: telle est l'ambiance dans les rues des villes russes et, en particulier, dans la capitale où a eu lieu le match historique qui a permis à l'équipe de Russie de se qualifier pour les quarts de finale de la Coupe du Monde. Des heures se sont déjà écoulées depuis la fin du match, mais Moscou ne semble pas vouloir se coucher: cette nuit sera apparemment consacrée aux célébrations.

C'est ainsi qu'on se déplace désormais à travers la ville: arborant des drapeaux, les piétons et les conducteurs expriment verbalement et non verbalement leur immense gratitude envers la sélection russe qui a réussi à faire un pas historique vers les quarts de finale.

L'ambiance dans des bars moscovites et dans le métro est aussi festive, les gens scandant «Igor Akinfeev» en signe de reconnaissance à celui qui n'a pas laissé le ballon espagnol passer dans les filets. On dirait qu'on va commencer bientôt scander #JeSuisAkinfeev!

Dans les rues, certains préfèrent chanter l'hymne de la Russie au lieu de simples slogans de victoire: «La mélodie la plus à la mode dans le centre de Moscou et dans tout le pays est l'hymne de la Russie. Désolés, Despacito.»

Twitter s'est de son côté enflammé après la nouvelle historique. Certains avancent des comparaisons ironiques du geste du gardien de but russe: «Voilà Akinfeev qui repousse un penalty».

Et tout simplement: «Dieu».

«L'Argentine, l'Espagne et le Portugal sont éliminés et la Russie accède aux quarts. Dans quel univers parallèle on se trouve?»

«Lorsqu'Akinfeev a repoussé le ballon aux tirs au but, j'ai failli mourir.»

«Moment pour un milliard de J'aime.»

D'autres ont canalisé leurs plaisanteries dans une autre direction: «Moi, je ne suis peut- être pas idéale, mais tu n'es pas Igor Akinfeev.» Le pays semble avoir trouvé son nouveau héros!

 

Espagnol: *on fait un coup*
Moi:…
Gardien: *repousse*
Moi:

 

Le twittosphère francophone a aussi suivi d'un œil vigilant le déroulement du match, a notamment commenté la performance de la Furia Roja.

Finalement, des supporters russes ont ironisé en écrivant que «Si la Russie est éliminée, elle ne pourra pas retourner à la maison»…

 

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