Ce que l’on sait sur l’auteur de la fusillade meurtrière dans un journal aux USA

Jarrod W. Ramos, 38 ans, était en conflit de longue date avec le journal victime de son attaque de jeudi qui a emporté la vie de cinq personnes. Il proférait depuis longtemps des menaces contre le média sur les réseaux sociaux.
Sputnik

La police a établi le nom de l'homme qui a ouvert le feu jeudi dans la salle de rédaction du journal Capital Gazette à Annapolis, la capitale de l'État américain du Maryland, tuant cinq personnes, relate NBC News.

​Ce «suspect blanc a été identifié grâce à la technologie de reconnaissance faciale, et les autorités locales procèdent à une perquisition à son domicile, selon plusieurs hauts responsables du domaine de l'application des lois», a écrit le média sur Twitter.

Fusillade dans une rédaction d'un journal US dans le Maryland, des morts et des blessés
La police a arrêté un suspect peu de temps après la fusillade. Il a été identifié comme étant Jarrod W. Ramos, un homme âgé de 38 ans avec une rancune de longue date contre le journal. Le suspect avait déjà été fiché par la police.

Le conflit entre Ramos et Capital Gazette a commencé en juillet 2011 quand un chroniqueur a écrit au sujet d'une affaire de harcèlement impliquant cet homme. Celui-ci a lancé des poursuites en diffamation contre le chroniqueur et l'éditeur. Un tribunal a statué en faveur de Capital Gazette, et une cour d'appel a confirmé la décision.

Le compte Twitter appartenant supposément à Ramos a ensuite présenté des centaines de publications négatives sur Capital Gazette et son éditeur de l'époque, Thomas Marquardt. Le quotidien a reçu des menaces sur les réseaux sociaux.

Les motivations du tueur dans un journal aux USA ont été rendues publiques
Ni le chroniqueur, Eric Hartley, ni le rédacteur en chef et éditeur, Thomas Marquardt, ne travaillent à Capital Gazette. Ils n'étaient pas présents pendant la fusillade.

Selon les médias, le suspect avait intentionnellement abîmé ses doigts pour compliquer son identification par empreinte digitale.
Quatre des victimes de la fusillade de jeudi sont mortes sur le coup, la cinquième est décédée à l'hôpital. Il s'agit de trois hommes et de deux femmes qui travaillaient pour le journal. L'attaque a également fait deux blessés légers.

​La Maison-Blanche a qualifié la fusillade à Annapolis d’«diabolique d'une violence insensée». La police, qui a découvert et désamorcé un engin explosif sur les lieux du crime, ne considère pas cet acte de terroriste.

 

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