La police a établi le nom de l'homme qui a ouvert le feu jeudi dans la salle de rédaction du journal Capital Gazette à Annapolis, la capitale de l'État américain du Maryland, tuant cinq personnes, relate NBC News.
BREAKING: White male suspect in Maryland newsroom shooting has been identified via use of facial recognition technology, and local authorities are executing search warrant on his home, multiple senior law enforcement officials tell @NBCInvestigates.
— NBC News (@NBCNews) 28 июня 2018 г.
Ce «suspect blanc a été identifié grâce à la technologie de reconnaissance faciale, et les autorités locales procèdent à une perquisition à son domicile, selon plusieurs hauts responsables du domaine de l'application des lois», a écrit le média sur Twitter.
Le conflit entre Ramos et Capital Gazette a commencé en juillet 2011 quand un chroniqueur a écrit au sujet d'une affaire de harcèlement impliquant cet homme. Celui-ci a lancé des poursuites en diffamation contre le chroniqueur et l'éditeur. Un tribunal a statué en faveur de Capital Gazette, et une cour d'appel a confirmé la décision.
Le compte Twitter appartenant supposément à Ramos a ensuite présenté des centaines de publications négatives sur Capital Gazette et son éditeur de l'époque, Thomas Marquardt. Le quotidien a reçu des menaces sur les réseaux sociaux.
Selon les médias, le suspect avait intentionnellement abîmé ses doigts pour compliquer son identification par empreinte digitale.
Quatre des victimes de la fusillade de jeudi sont mortes sur le coup, la cinquième est décédée à l'hôpital. Il s'agit de trois hommes et de deux femmes qui travaillaient pour le journal. L'attaque a également fait deux blessés légers.
Strongly condemn the evil act of senseless violence in Annapolis, MD. A violent attack on innocent journalists doing their job is an attack on every American. Our prayers are with the victims and their friends and families.
— Sarah Sanders (@PressSec) 28 июня 2018 г.
La Maison-Blanche a qualifié la fusillade à Annapolis d’«diabolique d'une violence insensée». La police, qui a découvert et désamorcé un engin explosif sur les lieux du crime, ne considère pas cet acte de terroriste.