Le porte-parole du Mouvement démocratique et social algérien et candidat à la l'élection présidentielle de 2019, Fethi Ghares, a été acquitté, avec cinq autres membres de son parti, le 26 juin, par le tribunal correctionnel de la ville de Ghardaïa. Ils étaient poursuivis pour «incitation à l'attroupement», «outrage à corps constitué» et «le non-respect d'une décision administrative».
«Je suis ravi de la décision du procureur qui est normalement logique, mais je me n'y attendais pas», a déclaré le porte-parole du MDS dans un entretien donné au magazine Jeune Afrique ce 28 juin.
Le MDS a souvent subi des pressions de la part des autorités algériennes, a souligné M.Ghares, affirmant que «cette affaire, qui date du mois de juillet 2016, a ainsi été réactivée au moment où notre coordinateur national Hamid Ferhi annonçait que nous voulions présenter un candidat à la présidentielle de 2019». «On veut à chaque fois nous détourner de nos objectifs», a-t-il lancé.
Pour rappel, le 19 juin, le parquet avait requis une année de prison ferme et le versement d'une amende de 100.000 dinars (environ 729 euros) à l'encontre de Fethi Ghares, d'Hamid Farhi, coordinateur du MDS et de quatre militants pour les droits de l'Homme, Abdelkader Kherba, Kaddour Chouicha, Ahmed Manseri et Nadir Debbouz.