Israël garde le silence. Pointée du doigt par Washington, qui a attribué à l'État hébreu la responsabilité des frappes près d'al-Hari, dans l'est de la Syrie, l'armée israélienne s'est aujourd'hui refusée à tout commentaire.
Une porte-parole de l'armée interrogée par l'AFP a dit ne pas s'exprimer «sur des informations en provenance de l'étranger».
Les États-Unis ont de leur côté démenti avoir bombardé à proximité de la frontière irakienne des positions des unités du Hachd al-Chaabi, supplétif crucial de l'armée irakienne dans sa lutte contre Daech*.
Qui plus est, un responsable américain ayant requis l'anonymat a affirmé lundi à l'AFP que Washington «a des raisons de croire» les frappes avaient été menées par Israël.
*Organisation terroriste interdite en Russie