Mais qui a donc encore frappé la Syrie? Alors que des parlementaires irakiens attribuent à Washington la responsabilité de l'attaque meurtrière menée dimanche soir près d'al-Hari, les États-Unis «ont des raisons de croire» que c'est Israël qui l'a effectuée, a affirmé lundi un responsable américain.
Les États-Unis ont démenti avoir bombardé à proximité de la frontière irakienne des positions des unités du Hachd al-Chaabi, supplétif crucial de l'armée irakienne dans sa lutte contre Daech*.
«Cette frappe n'a pas été menée par les États-Unis ou la coalition», a indiqué un porte-parole du Pentagone, Eric Pahon.
Or les unités du Hachd, un groupe paramilitaire financé par Téhéran, ont accusé les forces américaines d'avoir tué 22 de leurs combattants et en avoir blessé 12 autres dans ces raids frontaliers.
Dans la nuit de dimanche à lundi, l'agence officielle syrienne Sana a affirmé que des avions militaires de la coalition dirigée par les États-Unis ont bombardé des positions militaires syriennes dans la province de Deir ez-Zor (est), faisant plusieurs morts. Le Pentagone a de son côté démenti ces informations.
*Organisation terroriste interdite en Russie