«Nous avons à peu près 500 détenus qui sont radicalisés comme terroristes islamistes. Sur ces 500-là, il y en aura une vingtaine cette année qui sortent, et puis à peu près une trentaine l'année prochaine», a-t-elle annoncé dans une interview accordée à BFMTV.
Toujours d'après la ministre, le gouvernement français est «arc-bouté sur le suivi de ces personnes».
«Quand ils sortent de prison, il y a deux mots-clés: nous anticipons leur sortie et nous les suivons de manière extrêmement précise», assure-t-elle.
Or, les internautes français ne croient visiblement pas qu'il soit possible de suivre les ex-détenus radicalisés avec une quelconque efficacité:
Dans les prochaines semaines, le Premier ministre français Édouard Philippe doit présenter un ensemble de nouvelles mesures contre le terrorisme, destinées à rassurer la population et à mettre à mal les projets de la mouvance djihadiste en France.