Israël dirait oui au déploiement de troupes syriennes à sa frontière

En échange de la promesse de Moscou de garder à l'écart l’Iran et le mouvement Hezbollah, Tel Aviv aurait accepté que Damas déploie ses troupes près de la ligne de démarcation israélo-syrienne, selon une chaîne de télévision israélienne.
Sputnik

Israël aurait accepté que des troupes gouvernementales syriennes se rapprochent de ses frontières nord, a déclaré une chaîne de télévision israélienne en citant un fonctionnaire anonyme de haut rang.

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La Russie a assuré la médiation lors des négociations, précise la chaîne TV.

«Elles [les ententes survenues] prévoient que l'armée de Bachar el-Assad occupe des positions près de la frontière israélienne et en échange, les Russes promettent qu'il n'y aura pas de présence iranienne ou du Hezbollah», lit-on dans le communiqué.

La zone près de la ligne de démarcation israélo-syrienne fait partie de la zone de désescalade créée en 2017 à la suite de pourparlers entre la Russie, les États-Unis et la Jordanie.

Israël est depuis longtemps préoccupé par le déploiement de bases militaires iraniennes sur le territoire syrien, notamment à ses frontières, et a détruit successivement tous les ouvrages qu'il considérait comme iraniens.

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Le 8 mai au soir, l'armée israélienne a enregistré une «activité inhabituelle» des forces armées iraniennes en Syrie. Tsahal a alors déclaré que son adversaire pourrait être en train de se préparer ainsi à une éventuelle attaque.

Peu après, Israël a frappé un territoire au sud de Damas. Dans la nuit du 9 au 10 mai, Tel Aviv a déclaré que les forces iraniennes en Syrie avaient attaqué les hauteurs du Golan. Une attaque serait donc survenue en risposte.

Téhéran, pour sa part, assure qu'il n'y a aucune base iranienne en Syrie.

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