«Nous soumettrons le régime iranien à des pressions financières inédites. Les dirigeants iraniens n'auront plus aucun doute quant à notre détermination», a déclaré M.Pompeo intervenant à la Heritage Foundation à Washington.
Il a rappelé qu'après sa sortie de l'accord nucléaire iranien Washington rétablirait ses sanctions à l'encontre de Téhéran et en introduirait de nouvelles. Toujours d'après lui, ces mesures restrictives ne seront levées qu'à condition de «changements tangibles et durables» dans la politique iranienne.
La République islamique doit ainsi se retirer de Syrie où elle soutient Bachar al-Assad, cesser de s'ingérer dans les conflits de la région et de soutenir des groupes tels que le Hezbollah, de s'ingérer dans les affaires de ses voisins ou d'en menacer d'autres, a souligné Mike Pompeo.
Le 8 mai, le Président américain Donald Trump a annoncé qu'il désengageait son pays de l'accord nucléaire avec l'Iran signé par son prédécesseur Barack Obama. Le chef de la Maison-Blanche a également déclaré rétablir des sanctions contre la République islamique.