Les pays européens ainsi que la Russie ont leurs propres intérêts légitimes dans l'accord nucléaire sur l'Iran, intérêts qu’il est indispensable de défendre ensemble, a déclaré Sergueï Lavrov.
«Autant que la Russie et que les autres parties à cet accord, les Européens ont aussi des intérêts légitimes qui sont fixés par cet accord et approuvés par le Conseil de sécurité. Nous devons donc défendre conjointement les intérêts légitimes de chacun d'entre nous», a rappelé le chef de la diplomatie russe.
Alors que Donald Trump a annoncé le retrait des États-Unis de l’accord JCPOA de 2015 et le rétablissement des sanctions américaines contre l’Iran, Jean-Yves Le Drian a déclaré que l’accord sur le nucléaire iranien n’était «pas mort».
Une négociation serrée s'annonce donc entre les pays européens et les États-Unis: la France ainsi que ses alliés européens ont annoncé vouloir continuer à appliquer l'accord sur le nucléaire iranien malgré le retrait américain. De son côté, Téhéran a assuré que le pays respecterait ses obligations si les entreprises européennes continuaient leurs échanges avec l'Iran.