Les pays des BRICS n'approuvent pas les sanctions unilatérales des États-Unis contre l'Iran, a confié à Sputnik le chef du service BRICS du ministère russe des Affaires étrangères Mikhaïl Kalouguine. D'après lui, ce sujet sera discuté le 4 juin lors d'une rencontre ministérielle des BRICS en Afrique du Sud.
Tous les pays des BRICS ont d'importants échanges économiques avec l'Iran et ils s'opposent aux sanctions des États-Unis contre les pays ayant des liens commerciaux et d'affaires avec l'Iran. Les secteurs essentiels de l'économie iranienne, notamment ceux de l'énergie, de la pétrochimie et des finances, se trouvent sous sanctions américaines. Il y a aussi des sanctions secondaires appliquées aux pays partenaires économiques de l'Iran.
«Nous défendons le droit des nations à établir des relations avec les pays qu'ils veulent», a souligné Kalouguine.
Le diplomate russe a ajouté que ces relations allaient durer «malgré les pressions et les sanctions extérieures».
Le 8 mai, le Président américain a annoncé sa décision de retirer les États-Unis de l'accord de Vienne sur le programme nucléaire iranien. Les pays garants de l'accord se sont opposés à cette décision de Trump, ayant indiqué qu'elle ne pouvait qu'engendrer des conséquences dangereuses.
Le Plan d'action global commun (PAGC) est un accord signé à Vienne, le 14 juillet 2015, par les huit parties suivantes: les pays du P5+1: les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies (États-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni) et l'Allemagne, ainsi que l'Union européenne et la République islamique d'Iran. Le locataire de la Maison-Blanche a également annoncé le rétablissement de toutes les sanctions levées suite à l'adoption de cet accord.