«Nous avons collectivement confirmé la volonté européenne de préserver les bénéfices de l’accord, y compris pour l’Iran, signé en juillet 2015, et de protéger les intérêts légitimes de nos entreprises.»
Le Président français a en outre indiqué que l’intérêt premier de l’UE «commercial ou d’entreprises, il n'est pas de prendre parti pour tel ou tel camp, il est d’assurer la stabilité».
Emmanuel Macron a toutefois souligné que l’UE n’allait pas devenir l’alliée de l’Iran contre les États-Unis. Selon le chef d’État français, l’UE n’entend pas sanctionner des entreprises américaines sur fond de tensions avec l’Iran.
«Nous n'allons pas enclencher une guerre stratégico-commerciale avec les États-Unis sur le cas de l'Iran. On ne va pas sanctionner ou contre-sanctionner des entreprises américaines pour répondre sur ce sujet-là, ça n'aurait pas de sens […] parce que l'objectif final est quand même d'avoir cet accord large.»
Signé par l'Iran, les États-Unis, la Russie, la Chine, la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Union européenne, le Plan d'action global conjoint (JCPOA) a mis en place un encadrement des activités nucléaires iraniennes en échange d'une levée progressive des sanctions contre Téhéran. Le 8 mai, le Président américain a annoncé le retrait de son pays de l’accord et un rétablissement des sanctions.