«Nous avons collectivement confirmé la volonté européenne de préserver les bénéfices de l’accord, y compris pour l’Iran, signé en juillet 2015, et de protéger les intérêts légitimes de nos entreprises.»
Le Président français a en outre indiqué que l’intérêt premier de l’UE «commercial ou d’entreprises, il n'est pas de prendre parti pour tel ou tel camp, il est d’assurer la stabilité».
Emmanuel Macron a toutefois souligné que l’UE n’allait pas devenir l’alliée de l’Iran contre les États-Unis. Selon le chef d’État français, l’UE n’entend pas sanctionner des entreprises américaines sur fond de tensions avec l’Iran.
«Nous n'allons pas enclencher une guerre stratégico-commerciale avec les États-Unis sur le cas de l'Iran. On ne va pas sanctionner ou contre-sanctionner des entreprises américaines pour répondre sur ce sujet-là, ça n'aurait pas de sens […] parce que l'objectif final est quand même d'avoir cet accord large.»
L'accord de 2015 sur le nucléaire iranien est un bon accord. Cet accord peut être complété, pour tenir compte des préoccupations de tous. Nous voulons poursuivre le dialogue et construire un cadre de confiance au Moyen-Orient, qui seul empêchera l'escalade.#EUWesternBalkansSummit
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 17 мая 2018 г.
Signé par l'Iran, les États-Unis, la Russie, la Chine, la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Union européenne, le Plan d'action global conjoint (JCPOA) a mis en place un encadrement des activités nucléaires iraniennes en échange d'une levée progressive des sanctions contre Téhéran. Le 8 mai, le Président américain a annoncé le retrait de son pays de l’accord et un rétablissement des sanctions.