«La façon dont les actes d'instruction se sont déroulés, et tenant compte de ce qui s'est passé en parallèle des actes d'instruction, démontre que tout a été planifié à l'avance. Au moment où les perquisitions ont eu lieu dans mon appartement, le porte-parole du SBU ukrainien avait déjà annoncé mon interpellation, et lors du point presse, qui a été organisé, on a pu entendre non seulement les accusations, mais aussi d'autres choses», a souligné le journaliste.
Le tribunal de la ville ukrainienne de Kherson a prononcé le 17 mai la mise en détention provisoire pour deux mois de Kirill Vychinski.
Les réseaux sociaux ont condamné cette violation des droits des journalistes avec le hashtag #TruthNotTreason.
Par le passé, Kiev a à plusieurs reprises pris des mesures de rétorsion à l'encontre de journalistes russes, les expulsant du pays en raison de reportages qui n'étaient pas à son goût.
Moscou a systématiquement condamné ces expulsions en dénonçant une «discrimination à l'égard des médias russes».