L'Onu a condamné les agissements de l'armée israélienne qui a ouvert le feu contre la foule lundi, rappelle Gazeta.ru. Le 14 mai, des milliers de Palestiniens ont tenté une nouvelle fois de percer le blocus israélien de la bande de Gaza en utilisant des pierres, des cocktails Molotov, des pneus en feu et d'autres moyens improvisés.
Les médias américains ont jugé que ces affrontements étaient les plus violents depuis l'opération menée en 2014 par Tsahal dans la bande de Gaza.
Benjamin Netanyahu a balayé les accusations d'agression disproportionnée. Selon lui, Tsahal a le droit de se défendre contre le mouvement palestinien radical Hamas dont les combattants ont aggravé la situation selon les autorités israéliennes.
En d'autres termes, les forces palestiniennes qui soutiennent les protestations sont automatiquement exclues du processus de paix au Proche-Orient.
C'est en effet Jared Kushner qui a pour mission de trouver une nouvelle solution efficace du conflit israélo-palestinien pour Trump.
«La cérémonie d'inauguration de l'ambassade américaine à Jérusalem montre que le conflit israélo-palestinien passe au second plan», explique Alexeï Malachenko, directeur de recherche à l'Institut du dialogue des civilisations.
«Reste à savoir si Trump avait prévu de faire coïncider la rupture de l'accord nucléaire avec l'Iran avec le déménagement de l'ambassade américaine à Jérusalem. C'est probablement une coïncidence. Néanmoins, il est évident que pour Trump, le conflit israélo-palestinien ne joue pas le même rôle qu'avant», conclut l'expert.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.