La commission du Congrès de la nation argentine examine différentes versions de la disparition du sous-marin argentin San Juan, y compris une éventuelle attaque, a déclaré à Sputnik la sénatrice argentine Magdalena Odarda.
«Nous n'excluons pas l'hypothèse d'une éventuelle attaque extérieure», a-t-elle expliqué.
«Ils [le pouvoir exécutif, ndlr] se prononcent déjà pour la clôture du dossier, ayant décidé qu'il s'agit d'une explosion suite à un incident mortel sans implication de la responsabilité de ceux qui dirigent actuellement les forces armées, en premier lieu, du ministre de la Défense».
Plusieurs équipes de différents pays sont partis à la recherche du sous-marin San Juan. En plus de la marine argentine, le navire Yantar de la Flotte militaire russe a effectué de longues recherches. Il n'a abandonné qu'en avril 2018. Le sous-marin argentin n'est pour l'instant toujours pas localisé.
Le 15 novembre, le commandement de la Marine argentine a perdu le contact avec le sous-marin diesel-électrique ARA San Juan. Il avait quitté le port d'Ushuaia avant de mettre le cap sur Mar del Plata, à 400 kilomètres au sud de Buenos Aires.
44 personnes se trouvaient à bord du sous-marin au lieu des 37 prévues normalement. Les sept personnes «en trop» n'étaient pas des sous-mariniers.
On y trouvait notamment deux plongeurs-démineurs du Groupement de plongeurs tactiques (Buzos Tacticos) des forces spéciales de la Marine argentine et la première femme d'Argentine et d'Amérique latine officier sous-marinier, Eliana Maria Krawczyk, âgée de 35 ans, connue dans son pays comme la «reine des mers».
15 jours après la disparition du sous-marin, la marine argentine a annoncé la fin de l'opération de sauvetage de son équipage, ajoutant que les recherches du sous-marin se poursuivraient.