Le Conseil national de lutte contre la discrimination a verbalisé mercredi dernier le Président Klaus Iohannis de 2.000 lei (environ 430 euros), qui avait utilisé en février dernier le mot «délinquants» pour décrire les responsables politiques qui tentaient désespérément selon lui de discréditer l'agence anticorruption pour avoir poursuivi nombre de hauts fonctionnaires, relate Associated Press.
Plus tard mardi, il a prononcé un discours à l'occasion de la Journée de l'Europe dans laquelle il critiquait les politiciens «incommodés par les normes européennes de la démocratie authentique».
Iohannis a tenu à souligner que sans la primauté du droit, «il n'y avait pas de prospérité (…) pour la plupart des citoyens, mais seulement pour un cercle restreint de personnes au pouvoir».