Robert Ménard agressé en Gironde: la Toile dénonce «le fascisme de gauche»

Le maire de Béziers a été agressé samedi en Gironde par des militants de gauche opposés à sa participation au débat sur l’union des droites. Selon de nombreux politiciens tous azimuts, il s’agit d’un acte «lâche» et «intolérable».
Sputnik

Robert Ménard, maire de Béziers proche du Front national, a été pris à partie samedi lors d'un débat sur l'union des droites qui a eu lieu à Saint-André de Cubzac, en Gironde.

 

Dans son communiqué l'ancien dirigeant de Reporters sans Frontières a indiqué avoir déposé plainte auprès de la gendarmerie de Saint-André de Cubzac, en dénonçant la «lâche et violente agression» dont il a été victime.

Samedi, la venue de M.Ménard avait suscité l'opposition d'élus locaux de gauche et de La République en Marche qui ont tenté d'empêcher le maire de Béziers d'accéder à la salle de réunion.

Nombreux sont ceux à avoir dénoncé ces actions en réitérant leur soutien au politicien.

Les représentants d'autres partis politiques, dont l'ancien ministre des Transports Thierry Mariani et le président de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan, ont également dénoncé cette agression en qualifiant les militants de gauche de «fascistes».

Certains ont souligné l'inaction des forces de l'ordre et «le laxisme des pouvoirs publics».

​Ces derniers temps certains membres des Républicains et du Front National tentent de jeter les bases d'un programme commun. Ce rapprochement est notamment prôné par Thierry Mariani et Nicolas Dupont-Aignan qui plaide pour un «trio» composé de son parti de LR et du FN.

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