Robert Ménard, maire de Béziers proche du Front national, a été pris à partie samedi lors d'un débat sur l'union des droites qui a eu lieu à Saint-André de Cubzac, en Gironde.
Dans son communiqué l'ancien dirigeant de Reporters sans Frontières a indiqué avoir déposé plainte auprès de la gendarmerie de Saint-André de Cubzac, en dénonçant la «lâche et violente agression» dont il a été victime.
Samedi, la venue de M.Ménard avait suscité l'opposition d'élus locaux de gauche et de La République en Marche qui ont tenté d'empêcher le maire de Béziers d'accéder à la salle de réunion.
Aujourd'hui j'ai été agressé physiquement par des fascistes de gauche. Ils avaient été encouragés par le @partisocialiste, le @MoDem et @enmarchefr locaux. Les autorités étaient au courant de cette mobilisation des extrémistes: elles ont pourtant laissé faire#SaintAndreDeCubzac
— Robert Ménard (@RobertMenardFR) May 5, 2018
Nombreux sont ceux à avoir dénoncé ces actions en réitérant leur soutien au politicien.
courage Mr Ménard, cette majorité silencieuse de millions de Francais, dont tu es le porte parole, sont avec toi
— THIERRY DURAND (@THIERRY27410901) May 5, 2018
La vidéo publiée par France Bleu sur Facebook montre le moment où il a été projeté au sol et frappé lors d'une bousculade qui a duré moins d'une minute. Dans les commentaires sous cette vidéo, de nombreux internautes se sont indignés de cet acte d'agression, en le qualifiant d'«inadmissible».
Plusieurs responsables du Front national ont apporté leur soutien à Robert Ménard sur Twitter. Marine Le Pen a fait part de son inquiétude provoquée par la «complaisance du pouvoir face à cette lourde atteinte à la démocratie».
Les agressions d’élus par les milices d’extrême gauche deviennent récurrentes, et la complaisance du pouvoir face à cette lourde atteinte à la démocratie rend cette situation très inquiétante.
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) May 6, 2018
MLP #SaintAndréDeCubzac https://t.co/EfPdLnnG7Q
Robert Ménard projeté au sol par des militants de gauche et d'extrême gauche: que vaut une démocratie qui laisse agresser un élu sans réagir? https://t.co/ognKShmyGQ
— Gilbert Collard (@GilbertCollard) May 5, 2018
Soutien à mon collègue @RobertMenardFR, agressé en Gironde par des gauchistes en présence d’élus ayant appelé à manifester contre sa venue.
— Julien Sanchez (@jsanchez_fn) May 5, 2018
Cette extrême gauche violente est une menace pour notre démocratie.
Les représentants d'autres partis politiques, dont l'ancien ministre des Transports Thierry Mariani et le président de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan, ont également dénoncé cette agression en qualifiant les militants de gauche de «fascistes».
Quelquesoit l’orientation politique d’un élu, toute agression physique est intolérable et doit être condamné. Soutien à @RobertMenardFR en cette circonstance.
— Thierry MARIANI ن (@ThierryMARIANI) May 5, 2018
‘’Les facistes de demain s’appelleront eux-mêmes antifascistes’’ Winston #Churchill https://t.co/3PuoyeyRrc
Soutien total à Robert Ménard, lâchement agressé aujourd'hui par des militants d'une gauche fasciste, pour qui la violence et l'intolérance priment sur les idées. Assez de cette impunité insupportable! @RobertMenardFR
— N. Dupont-Aignan (@dupontaignan) May 5, 2018
Certains ont souligné l'inaction des forces de l'ordre et «le laxisme des pouvoirs publics».
Agression insupportable de @RobertMenardFR en Gironde sans réaction des forces de l’ordre. Et cette gauche qui n’a plus que la violence pour argument politique est décidément tombée bien bas…
— JeanFrédéric Poisson (@jfpoisson78) May 5, 2018
Depuis longtemps, le sectarisme a fait son nid à gauche, un sectarisme violent et liberticide.
— Karim Ouchikh (@OuchikhKarim) May 5, 2018
J’exprime mon indignation face au laxisme des pouvoirs publics et apporte mon soutien à mon ami @RobertMenardFR, victime aujourd’hui d’une lâche agression à #SaintAndreDeCubzac pic.twitter.com/FsSsCkWlKj
Ces derniers temps certains membres des Républicains et du Front National tentent de jeter les bases d'un programme commun. Ce rapprochement est notamment prôné par Thierry Mariani et Nicolas Dupont-Aignan qui plaide pour un «trio» composé de son parti de LR et du FN.